Suite à la mort tragique de l'apprenti Cystan lors d'un mystérieux crash de navette, l'apprentie Aren Kae, rongée par le chagrin, demanda au maître Theam Féar la permission d'organiser une cérémonie funéraire en son honneur. Cette dernière accepta et laissa à Aren le soin de gérer les détails, ayant été la plus proche du défunt lors de son vivant. Les obsèques eurent lieu dès le lendemain, le soir du neuvième jour des gardiens sur Aldérande et il fut décidé que le corps de Cystan serait brûlé sur un bûcher funéraire et non enterré, comme il est d'ordinaire coutume de le faire pour rendre hommage aux héros de l'ordre.
Aren expliqua la raison de ce choix aux autres membres conviés lors d'un récit ému et émouvant retraçant l'histoire et le passé hors du commun de l'apprenti. Elle leur expliqua qu'il avait passé la majeure partie de sa vie enfermé sous terre, retenu prisonnier dans un centre d'entraînement expérimental Sith aux méthodes brutales et sans pitié. Dans cet environnement hostile, Cystan dut se préparer à tuer ou être tué, ses sombres maîtres dirigeant les détenus d'une poigne de fer afin de ne conserver que les forts et d'éliminer les faibles. Un jour, une brèche de sécurité éclata et les prisonniers se rebellèrent contres leurs tortionnaires. Cystan fut le seul survivant et réussit à s'échapper.
Lorsqu'il arriva sur Voss dans des circonstances mystérieuses, il rencontra Aren et lui retranscrit son histoire. Celle-ci fut touchée par le mal qu'avait subi le garçon mais semblait penser que les Siths n'avaient pas réussi a effacer complètement son humanité. Progressivement, ils nouèrent une relation d'amitié et de confiance tandis que la Togruta prit sur elle d'accompagner le jeune homme dans sa découverte du monde et des autres. Ainsi, les membres de l'ordre comprirent qu'Aren refusa d'enterrer Cystan car celui-ci avait déjà passé trop de temps privé de la lumière du jour. En brûlant ses restes, elle semblait penser qu'il pourrait ainsi prendre enfin son envol, et rejoindre la Force comme il se doit.
La Togruta resta pleurer le corps de son ami bien après la fin de la cérémonie. Une fois le bûcher consumé par les flammes, elle récupéra une pincée de cendres encore chaudes qu'elle plaça dans une petite fiole en verre attachée à une corde qu'elle noua autour de son cou. Ainsi, elle s'assurait de ne jamais l'oublier et de toujours garder près de son cœur un souvenir de l'apprenti qui avait su le faire battre si fort.
Les choses auraient pu s'arrêter là et rentrer dans l'ordre, mais un nouvel élément frappa l'attention des gardiens dès de lendemain : Aren manquait à l'appel. Les gardes du camp confirmèrent qu'ils ne l'avaient pas vu rentrer durant la nuit et ses affaires étaient introuvables. S'est-elle enfui ? Lui est-il arrivé quelque chose ? Encore un mystère de plus que les gardiens devront résoudre lors de cette expédition dont les effectifs s'amenuisent de jours en jours…
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